Coïncidence et multivers
en route pour la balade ...

Erwann et Florian décident de remonter la rivière du Bélon de son embouchure jusqu’à sa source, en restant au plus près de la rivière, à la manière d’explorateurs qui suivraient un étroit corridor sauvage.

Je crée des histoires en peinture–acryliques. Elles représentent les mémoires d’un moment présent qui doit être peint pour le garder intemporel et inoubliable. Très vite, j’ai eu besoin d’aller plus loin et de passer au textile. Il y avait alors cette confrontation entre le manuel et les nouvelles technologies : la peinture et l’impression sur une machine avec des tissus de plus en plus techniques. Il fallait retrouver le sens des formes et du design et surtout de l’utilité.

Rendez-vous à la maison rose.

Installé en Bretagne en 2005, je rencontre le travail du « métal » en 2011 ! Je lâche alors les pinceaux (acrylique, aquarelle) pour me défouler sur la "matière": tronçonnage, soudage, meulage, perçage, ponçage, forge!
Ma matière première : Principalement et en priorité des outils anciens, délaissés ou jetés. J’en collectionne depuis gamín. Ils m’inspirent… J'aime travailler ces lignes, ces formes singulières, ce métal froid, ces outils rustres et peu avenants au départ, pour obtenir une harmonie d'ensemble, une élégance, un mouvement…
Autodidacte, j’ai toujours eu de la créativité à revendre, accompagnée d’un besoin de poésie pour égayer cette folle vie.

Je suis née en 1984 à Buenos Aires, Argentine.
En 2003, j’ai commencé à étudier le Design de l'image et du son, et parallèlement, je faisais mes premiers pas dans le monde audiovisuel en tant que productrice, scénariste et cadreuse pour des
documentaires.
Je n’ai pas tardé à me tourner vers le son : d’abord en tant qu'ingénieure du son, puis en tant que monteuse sonore, travail que je fais encore aujourd’hui à Saint-Pol-de-Léon, Bretagne, ou j'habite depuis 2015.
Pendant les 10 dernières années, j’ai commencé à pratiquer la photographie en autodidacte, ce qui m'a amené à exposer de façon individuelle et collective.
En 2023, j'ai fait mes premiers pas en tant que vidéaste.

Autodidacte.
Je crée des Collages depuis deux ans.
J'ai exposé pour la première fois rue au fil l'année dernière..
Je fais du trompe l'oeil,des illustrations d'optiques.

Originaire du sud-est de la France, Ferjeux Beauny est l’ainé d’une fratrie de cinq enfants, tous musiciens. Initié au piano par sa mère, il commence la clarinette dès son plus jeune âge, dans la région du Tricastin. Puis il poursuit ses études musicales au CRR de Lyon, et ensuite de Paris, où il obtient en 2000 un premier pris de perfectionnement dans la classe de Richard Vieille. Il intègre en 2001 la musique des équipages de la flotte de Brest, orchestre d’harmonie professionnel dépendant de la marine nationale. Parallèlement à son métier de musicien
d’orchestre, il se forme à l’enseignement en passant un DE de clarinette en 2007, lors d’une formation continue au CEFEDEM Bretagne Pays de la Loire. Il enseigne ensuite dans différentes structures autour de la région Brestoise. Il commence le saxophone ténor en 2009, se découvrant alors une passion pour le jazz et l’improvisation. Il étudie cette esthétique
musicale dans les conservatoires de Brest et Saint Brieuc, auprès de Krystian Sarrau et de
Jean-Philippe Lavergne, afin d’y obtenir un DEM à l’unanimité et les félicitations du jury en 2017. Il a étudié lors de stages auprès de musiciens renommé tel que Famoudou Don Moyé, Sarah Murcia. Aujourd’hui enseignant au CRR de Brest au département jazz avec Philippe Champion et Fréderic Bargeon-Briet, il participe à différents projets tels que le sextet Momentous Saat de Simon Le Doaré, à Brest, et différentes formations autour de la région brestoise. Il se produit aussi bien sur des projets autour de la musique classique à la clarinette
que pour des concerts de jazz au saxophone.

Poète, slameur et conteur breton résidant dans les Monts d'Arrée. 
Inspiré par la nature, la philosophie ainsi que la poésie de Bobin, Xavier Grall ou Pol Le Doré...Il œuvre sur les vitrines des villes avec ses poèmes éphémères pour ré-enchanter notre monde, révéler nos sensibilités et réveiller nos âmes d'enfants.
Il a sorti un recueil en 2022 du nom
d' " Escapades " , un voyage poétique mêlant photographies et textes...Une réflexion sur l'existence.

Il crée depuis peu des Puzzle de Poésie nommés PoZZle...
Vous avez déjà pu voir ses poèmes sur Morlaix, Brest, Quimper, ou Douarnenez...
Un nouveau recueil est en préparation pour 2024.

Artiste plasticien formé aux Beaux-Arts d'Orléans, Pierre Quentel s'est installé à Locquénolé en 2012. Il enseigne la peinture dans les écoles et associations, ainsi qu'à son propre atelier. Il présente des performances en direct impliquant la participation d'autres artistes : musiciens, poètes ou danseurs.

C’est à l’occasion d’un tour de Bretagne en kayak de mer en 2014 que j’ai redécouvert la photographie. Désireux de rapporter de beaux paysages, je me suis vite rendu compte que je préférais aller à la rencontre des Bretons dans leur vie quotidienne.
J’ai alors mis de coté ma bombarde et l’animation de Fest-noz et de festivals pour la photographie.
Je réalise depuis des séries photographiques autour des transitions en Bretagne. J’essaie de figer des métiers, des passions qui n’existeront plus sous la même forme dans quelques années. J'aime être au plus près des acteurs pour figer un instant de labeur, de doute ou de joie.

Valérie Chrétien peint pour transmettre des émotions, mais aussi pour en provoquer.
Sérénité, nostalgie, etc. ses œuvres sont autant d’invitations aux voyages. L’artiste puise son inspiration dans les lieux et périodes emblématiques de sa vie.
Dans son atelier, elle s’ingénie ensuite à se détacher du figuratif pour s’affranchir des règles, et reformuler ce qu’elle a vu, sous un angle non réaliste, en rouge, jaune et bleu.
L’art contient toujours une part de mystère que Valérie Chrétien entretient en ne finalisant ses créations qu’au tout dernier moment, choisissant ou pas de mêler l’abstrait et le figuratif.
C’est cette imprévisibilité du résultat final qui la séduit tout autant dans les encres qu’elle pratique depuis six ans, et qui recèlent, elles aussi, une part d’inconnu.

Le Mandala est le miroir de la cellule de vie dont nous sommes issus ! Lorsque nous plongeons dans cet espace sacré de notre intimité, nous reconnectons tout le potentiel de l’être merveilleux que nous sommes.

Charles Vergnolle, est un artiste plasticien. Installé à Morlaix. 
Il réalise depuis 5 ans un portrait des villes côtières de la baie de Morlaix. 
Chaque village est représenté par 60 peintures des lieux emblématiques, historiques et architecturaux.
Quotidiennement l'artiste offre ces peintures sur les réseaux sociaux où les habitants et connaisseurs retrouvent et reconnaissent leur lieux de vies, enfances, plages et  éléments architecturaux de Roscoff à Locquirec.

Artiste chorégraphe, implantée en Bretagne depuis 2009, Oriane a travaillé comme danseuse, pédagogue, improvisatrice et performeuse.
Elle expérimente de plus en plus le « hors les murs », proposant le corps dansant là où il existe encore trop peu. Sa danse a plusieurs visages, et elle affectionne le fait de les mélanger. Ses influences sont nombreuses, vont du classique aux mouvements undergrounds actuels, Elle estime que la richesse de la danse contemporaine est de continuer à assimiler le monde actuel, sans perdre de vue ses racines. Un métissage de toutes les ressources.

16H37 L’écume du jour
Résidant à Henvic au bord de l’estuaire de la Penzé, j’ai toujours été attiré par les paysages de bords de mer et d’ailleurs. Je prends plaisir à les apprécier au travers de mes pérégrinations pédestres. Je suis attiré par l’esthétique paysagère . Je suis convaincu que le paysage tout comme le jardin sont sources de sérénité, d’harmonie ,de bien-être. . Sensible à la beauté, j’aime prendre possession d’un lieu et prendre appui sur la nature pour m’exprimer. Cette note artistique qui dénote, tout en étant étroitement lié au lieu, permet de redécouvrir un paysage sous un angle différent.

L’installation de ce jour parait incongrue dans ce paysage. Cet ensemble de bambous s’articulant et se fondant les uns aux autres prend tout son sens à 16h37, moment de la marée haute. Cette installation, immersive et éphémère car à l’apogée de la marée ,traduira une vision onirique de l’écume , aidée par ce mélange de couleurs marines en parfaite harmonie.

Autres réalisations avec l’association l’amer sur la commune de Henvic en collaboration avec
Claire Schapman scénographe « Lieux Inspirés »

Rendre compte de l’expérience d’un lieu. Le partager, l’aménager, s’y déplacer ou le représenter : ces gestes nous permettent d’être au lieu. Pierre-Yves Racine met en place des actions qui empruntent aux formes documentaires et expérimentales pour raconter ou saisir un lieu et ceux qui le font vivre. Qu’il s’agisse de collectes, de performances, d’installations ou d’éditions, ces gestes ont souvent pour point de départ la marche, la rencontre et la photographie, et se diffusent dans les lieux d’où ils viennent. Ils cherchent à susciter une écriture collective, à faire sortir l’archive des rayonnages, l’art de l’atelier. Après Parcours d’estran (2011-2013 / 2016) et Prairies (2012-2019), Pierre-Yves Racine travaille actuellement au projet Le Trait sous la vague (2018- ). À partir d’un portrait de son oncle marin et de la réactivation collective d’une histoire familiale, il s’intéresse au glanage littoral, notamment suite au naufrage d’un bateau. Posée là-bas sur le sable, l’épave s’étire comme un repère, dans le paysage ou dans la recherche : lieu de sauvetage, de pollution et de glanage, forme à étudier et matériau à colporter, endroit où cueillir et d’où reconstruire.

Véronique a son ancrage profondément dans l'imaginaire : conteuse, modeleuse de maisonnettes en terre et autrice (poèmes et textes courts, avec 3 recueils parus aux éditions ThoT - adhérente à l'Association des Ecrivains de Bretagne), elle croise ses énergies pour proposer des impromptus à des publics de tous âges. Elle s'inscrit délibérément dans le vivant et l'instant et affectionne les rencontres comme les croisements d'univers.

Scénographe, elle est spécialisée en spectacles vivants et évènementiels depuis une trentaine d’années entre Paris, Budapest et Moscou où elle a habité deux fois 8 ans.
De retour en France, elle est depuis 2020 commissaire d’exposition pour Le Temps du regard, l’art contemporain à l’hôpital. Elle s’investit également dans le collectif Augures Lab pour penser l’écoscénographie dans le champ du spectacle vivant et de l’exposition dans leur transition écologique. Enfin, elle collabore régulièrement aux évènements de la Maison Tsvetaeva à Vanves.
Docteur S lettre en quotidien, elle photographie et se nourrit de “l’ordinaire-extraordinaire”, s’intéressant à l’espace géographique et mental de son environnement. Elle essaie sa plume de temps en temps: livre sur Budapest, journaliste, correspondante des guides des éditions Gallimard… Mais elle est aussi peintre décors, costumière, vidéaste, conférencière, professeur de théâtre : elle prouve que la scénographie est un art pluridisciplinaire.

Nikolai Ovtchinnikov proposera une exposition sonore « Fenêtres sur cour » à la maison rose

Ivan Lounguine est né en 1979 en Union soviétique. Il fait ses études tout d'abord en URSS, puis en France. Depuis le milieu des années 90, il vit et travaille entre la France et la Russie. Il est candidat de plusieurs prix nationaux, de la Joseph Brodsky Memorial Foundation et de la bourse de l'American Academy in Rome. Ses travaux sont dans des collections privées: Marco Ferreri, Macha Makeïe!, Vladimir Smirnov, Alberto Sandretti; et dans des musées: Université d'économie d'Izmir, National Tretyakov Gallery, Moscou Museum of Contemporary Art, Moscou Multimedia Art Museum,

Rendez vous à la maison rose

La peinture – aquarelle, puis acrylique- est devenue pour elle le moyen de vivre et respirer tout au long de l'année dans cette Baie de Morlaix qu'elle interprète de toutes les manières,
Initiée à la gravure, par stages et participation à des ateliers, ayant toujours aimé travailler le bois, elle espère parfaire sa technique en gravure, c’est du moins son ambition et son rêve pour les années à venir ! A 80 ans, on peut toujours rêver !

Catherine Chartier écrit principalement des nouvelles et de la poésie, mais s’est exercée également dans le domaine du livre pour enfants, du conte, du scénario de court-métrage et de bande-dessinée, du théâtre.
Elle est également intervenante en ateliers d'écriture, notamment de haïkus.
Animatrice de formation, elle a travaillé dans l'organisation de manifestations culturelles et de festivals de conte pendant plusieurs années, puis auprès d’enfants en situation de handicap.
Résidant dans les Monts d’Arrée en centre Finsitère, elle est membre du CEL (Cercle des écrivains de Locquirec) et de l'AEB (Association des écrivains bretons).
Elle a édité sept livres depuis 2010

Carantécoise, native de St Pol de Léon, je regarde la Vie et la Nature avec crayons, pinceaux, et terre.
Autodidacte, membre d’associations artistiques locales, mon univers se tourne vers la mer, ses marins, ses bateaux en mouvement.
En peinture, portraits, oiseaux, marines ont ma préférence.
La Terre m’amène à créer des personnages liés aux traditions pittoresques.
Les expos régionales me permettent de communiquer ces passions.

Bloub bloub bloub

Isabelle d'Arboussier achève en 1983 un cursus d'architecte d'intérieur à l'école Camondo. Elle exerce son métier à Paris pendant 10 ans puis se fixe en Bretagne ou elle enseigne les arts plastiques.
Dans les années 2000 elle se consacre entièrement au dessin à l'encre de chine, à la peinture puis à la gravure. Elle est  fortement inspirée par les estampes japonaises, Raoul Dufy et  Félix Valloton.
C'est dans la nature exceptionnelle de la Bretagne qu'elle puise son inspiration. La fulgurance et la spontanéité du trait au pinceau avec l'encre de chine sera toujours son commencement pour toute création. Cette gestuelle proche de la calligraphie lui a permis d'élaborer un langage, un alphabet déclinable à l'infini.
Par exemple : elle créé de la matière picturale sur des papiers très fins  découpés, déchirés, torturés qu'elle va ensuite maroufler en une succession de peaux générant une profondeur inégale, sur une toile préalablement recouverte de peinture acrylique.
Dans un deuxième temps, elle reconsidère la toile dans son ensemble et ouvre un nouveau dialogue avec son sujet. Elle va se servir de la dimension abstraite du marouflage comme point d'appui à la nouvelle étape de son travail qui va passer de l'abstraction à la figuration à travers le pinceau.
Des pins tordus par les vents jusqu'à la danse des laminaires dans le ressac,  tout devient graphisme et prétexte à composition, la partie la plus longue et la plus complexe de son oeuvre.
Très prolifique, son travail est présenté à l'année par la galerie Différence à Carantec et ponctuellement dans divers salons.

Saxophoniste compositeur- improvisateur Jean Quillivic vit pour la musique depuis son plus jeune âge. Titulaire d'un Master de musique et d'un DE de Jazz, il aime à croiser sa discipline avec d'autres arts: danse, théâtre, littérature, ciné-concert, arts graphiques, arts de la rue. En quartet, en duo, en Solo avec les concerts "Pélerinage(s)", "Le Souffle de la Mer", avec la maquilleuse peintre et photographe Josiane Quillivic pour les Expositions-Concerts "Yumé" et "Le Mont Lu".

J’aime travailler à l’aquarelle ou à l’encre car ce sont des mediums qui me permettent de m’exprimer dans mes thèmes favoris que sont le mouvement avec la danse en particulier, et la nature dans toutes ses richesses, principalement marines.

Comprenez par là qu'il adore explorer les musiques d'autrefois et d'aujourd'hui, avec ou sans électricité, dans des lieux toujours différents mais de préférence particulièrement beaux.
Et aussi, que sa musique s'ancre dans la fonction de faire danser, avec plaisir. On oublie jamais son premier amour ...

"On peut être artiste sans être rien de particulier."
 Marcel Duchamp